Il y a plus de deux mois déjà que s'entamait la 33e campagne de l'opération Nez rouge? On parle bien sûr de la campagne pendant le temps des fêtes.
Cependant, pendant les autres mois de l’année, une fois le tapage publicitaire passé, presque plus personne n’en parle! Afin de vous éviter le pire, voici quelques petites statistiques importantes à savoir sur le sujet…
Un verre à 6 000 $
Outre le fait qu’on se retrouvera avec un casier judiciaire à vie, on oublie parfois les conséquences néfastes de la conduite en état de facultés affaiblies sur le portefeuille. Une moyenne établit sur les 15 000 personnes qui voient leur permis de conduire suspendu pour avoir pris leur voiture après un verre de trop que c’est plus de 90 000 000 $ qui viennent remplir les poches des avocats et des remorqueurs en plus de nous bousiller le système judiciaire pour notre manque de jugement.
Des mesures qui font mal
Les pertes financières directes sont gênantes, mais les pertes indirectes font encore plus mal. Par exemple, perdre automatiquement son permis pendant 90 jours et 1 an après la première offense est, on se doit de le souligner, plutôt contraignant. À cela s’ajoutent tous les autres frais accessoires pour vous déplacer pendant cette période de disette. Pire encore, terminer les voyages aux États-Unis sans trop de problèmes, vous allez devoir répondre de votre casier à chaque passage.
Il n’y a pas que du négatif
D’autre part, depuis les différentes mesures éducatives d’Éduc’alcool et suite à un sondage de 1 139 entrevues téléphoniques, les Québécois s’améliorent. Voici quelques points saillants :
- 1. Le nombre de verres d’alcool consommés par semaine par les Québécois a légèrement diminué par rapport aux dernières années.
- 2. Une légère diminution du nombre de verres consommés par occasion a également été observée depuis 2012.
- 3. La proportion de ceux qui consomment 4 verres ou plus par occasion a diminué depuis 2012, passant de 17 % à 12 %. Ces résultats montrent que les messages d’Éduc’alcool ont eu un impact chez les Québécois.
- 4. 1 Québécois sur 2 considère que la consommation régulière de 1 ou de 2 boissons alcooliques par jour est mauvaise pour la santé (49 %), soit une hausse de 11 points par rapport à 2012.
Bref, une mince amélioration qui demeure quand même positive. Cependant, sachant tout les inconvénients inhérents à la conduite aux facultés affaiblies, choisissez d’être le conducteur attitré semble être la meilleure protection.